Si la pratique d’APS modérée et régulière est bénéfique pour l’ensemble de la population, elle est particulièrement intéressante pour les jeunes ou les adultes présentant des troubles du comportement ou des troubles cognitifs, une déficience intellectuelle.
Ainsi, les activités physiques et sportives et notamment les Activités Physiques et Sportives Adaptées (APSA) permettent :
En plus des aspects moteurs, les APSA peuvent conduire à une meilleure intégration de ces personnes en milieu ordinaire.
Depuis la loi d’orientation sur le handicap de 2005, l’accès à la pratique sportive est un droit.
La pratique d'APSA est possible en différents lieux :
Il est entendu dans les "troubles du spectre de l'autisme" : l'autisme, le syndrôme d'Asperger et le trouble envahissant du développement non-spécifié. Ces terminaisons relèvent d'une nosographie psychiatrique (DSM-V) qui peut être partagée ou non, mais ces troubles ont tous en commun la possibilité d'une limitation fonctionnelle qui peut restreindre la pratique d'APS. Pourtant les bénéfices d'une APS pour des personnes vivant avec ces troubles restent les mêmes, et la pratique peut même venir favoriser des aptitudes physiques, cognitives, sociales mises à mal.
Le Guide facilitant les interventions lors de la pratique d'activités physiques et sportives chez les jeunes ayant un trouble du spectre de l'autisme donne des clés aux professionnels et acteurs travaillant auprès de ces jeunes pour comprendre les contraintes à la pratique liées au trouble mais aussi aux divers environnements du jeune et ses déterminants.